Les compagnies d'assurance captive puisent dans leurs surplus pour réduire les coûts du risque
Les compagnies d'assurance captive financent leurs polices avec du capital, mais comme pour tout autre assureur, ces actifs peuvent s’accumuler sous forme de réserves et de fonds d'actionnariat. Par exemple, à la fin de 2016, les captives gérées par Marsh comptaient au total plus de 110 milliards de dollars US de fonds fournis par les actionnaires, ce qui offre aux propriétaires les moyens de réduire leur coût total du risque de façon novatrice.
Au fur et à mesure que le nombre, la complexité et la gravité des risques auxquels font face les organisations augmentent, les fonds d'actionnariat générés par les captives jouent un rôle encore plus important. Les captives sont au cœur de la stratégie de gestion du risque de bien des organisations et vont maintenant au-delà de leur rôle traditionnel de financer uniquement les risques portant sur les biens et les risques divers.
Nous constatons plus précisément une augmentation du nombre de sociétés mères qui utilisent les fonds d'actionnariat provenant des captives pour souscrire de nouveaux produits de risques non traditionnels, notamment la cyberassurance, l'assurance de la chaîne d’approvisionnement, l'assurance des avantages sociaux et la protection contre le terrorisme, et pour établir des analyses relatives à ces risques et financer d’autres initiatives de gestion du risque.
Bien que les captives de l’ensemble de l’industrie affichent des surplus, en 2016, les cinq principales étaient les suivantes :
- Institutions financières : 40,1 milliards de dollars
- Commerce de détail et de gros de l’alimentation et des boissons : 13,6 milliards de dollars
- Sciences de la vie : 9,5 milliards de dollars
- Communications, médias et technologie : 8,4 milliards de dollars.
- Industrie manufacturière : 8,1 milliards de dollars.
Mais dans quels types de projets les sociétés investissent-elles les fonds issus des surplus des captives? Un détaillant américain a constaté une détérioration de son historique de sinistres en ce qui concerne son régime de rémunération des employés, alors qu’il gérait dans une acquisition à grande échelle. Lorsqu’il y a eu un surplus de 50 000 $ US en fin d’année pour sa captive, l’organisation s’est servie de ce surplus pour financer des services-conseils externes supplémentaires en matière de sécurité et de prévention des pertes pour compléter ses ressources internes. En s'appuyant sur l’efficacité de l’engagement, le surplus de la captive a été utilisé au cours des années suivantes pour financer d’autres services-conseils en matière de risque.
Parmi les autres projets de gestion du risque financés au moyen des fonds des actionnaires des captives en 2016, mentionnons des initiatives visant à :
Déterminer l'efficacité de la gestion du capital et les niveaux optimaux de rétention de risque au moyen de l’optimisation des risques liés aux finances.
- Dénombrer les cyberrisques conduisant à des pertes d'exploitation
- Accélérer le règlement des anciens sinistres
- Améliorer les polices pour la sécurité du personnel et du parc automobile ainsi que pour la prévention des sinistres.
- Il existe également d’autres possibilités, selon les objectifs de l’organisation. Au regard du nombre d'utilisations de plus en plus grandissant des captives , nous prévoyons que d’autres organisations auront recours aux surplus générés par les captives pour financer des projets liés à la gestion de risques de ce genre.
Il existe également d’autres possibilités, selon les objectifs de l’organisation. Au regard du nombre d'utilisations de plus en plus grandissant des captives , nous prévoyons que d’autres organisations auront recours aux surplus générés par les captives pour financer des projets liés à la gestion de risques de ce genre.