Les propriétaires de captives continuent d'élargir leur champ d’activité

Au cours des dernières années, un nombre croissant d’assureurs de captives ont financé des risques émergents et à forte gravité au moyen d’un capital de risque non traditionnel. Notre plus récent sondage annuel a révélé qu’entre 2012 et 2017, les captives gérées par Marsh ont affiché une croissance cumulative de :

• 333 % en matière de terrorisme international
• 240 % en matière de responsabilité civile liée aux cyberrisques
• 83 % en matière de garantie en vertu de la loi de 2015 Terrorism Risk Insurance Program Reauthorization Act (TRIPRA).

Garantie contre les actes de terrorisme :

Les captives domiciliées aux États-Unis ont l’obligation d’offrir une garantie contre les actes de terrorisme en vertu de la TRIPRA, qui est uniquement activée pour les actes de terrorisme certifiés, comme l’ont défini le Conseil du Trésor et le département de la sécurité intérieure. Nombre d’organisations examinent leurs captives pour vérifier si elles peuvent tirer parti de la TRIPRA.

Cette tendance est en partie attribuable à un règlement du Conseil du Trésor de décembre 2016 qui énonce que les assureurs concernés qui souscrivent des polices d’assurance contre les cyberrisques sont assujettis à la TRIPRA et admissibles à un remboursement des pertes par le gouvernement fédéral. Avec la sensibilisation accrue aux cybermenaces, cela a incité bien des entreprises à reconsidérer leur approche de la gestion des cyberrisques – dont le cyberterrorisme – et à explorer les avantages d’utiliser des captives pour les souscrire.

L’utilisation d’une captive pour couvrir un risque de cyberterrorisme peut être une méthode rentable et relativement simple pour réduire le risque conservé net, particulièrement pour les sociétés qui possèdent déjà des captives.

Toutefois, il est difficile de prédire avec précision le risque de responsabilité découlant d’actes terroristes, en partie en raison de la nature changeante des attaques. La protection du bilan contre ces incertitudes est l’un des objectifs d’un programme d’assurance captive. En 2017, les captives gérées par Marsh qui ont souscrit une garantie TRIPRA traditionnelle ont augmenté de 17 % par rapport à 2016, alors que les captives qui ont souscrit une garantie contre les actes de terrorisme autre que TRIPRA ont affiché une hausse de plus de 60 %.

Accès à des capitaux non traditionnels

En outre, les propriétaires de captives découvrent de plus en plus un autre avantage : l’accès à un capital de risque non traditionnel, par exemple, aux titres-risques. Les captives utilisent généralement les titres-risques pour avoir accès à la réassurance – particulièrement lorsque les marchés offrent une capacité limitée pour le type et le niveau de risque concerné – et diversifient leurs types de réassurance. D’autre part, les entités ad hoc – qui fournissent également un accès au capital – représentent maintenant plus de 8 % des captives gérées par Marsh, et les primes se chiffrent à 11,9 milliards $ US.

En accédant au capital par l’intermédiaire de titres-risques et d’entités ad hoc, les captives peuvent aider leurs sociétés mères avec l’accumulation de surplus. En 2017, les captives gérées par Marsh ont détenu un surplus attribuable aux actionnaires totalisant plus de 106,3 milliards $ US. Ces fonds permettent aux sociétés mères des captives d’établir des choix de financement du risque créatifs.

Flexibilité inhérente

Lorsque la capacité d’assurance des entreprises est limitée ou coûteuse ou que le marché propose peu de solutions pour financer les risques critiques, la solution réside souvent dans les captives. Celles-ci offrent une flexibilité inhérente et peuvent croître et progresser avec leurs sociétés mères. Lorsqu’elles se retrouvent cœur d’une stratégie de gestion des risques, les captives offrent une sécurité financière grâce à des solutions qui peuvent maximiser la valeur pour leurs sociétés mères.

Pour discuter des options pour une captive existante ou pour savoir comment établir une nouvelle captive, communiquez avec votre conseiller en gestion des risques.