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RECHERCHES ET BULLETINS

Dynamique des prix du pétrole : risques économiques au Moyen-Orient et en Afrique

 


La dynamique du marché de l’énergie générera de grands vents contraires économiques pour le Moyen-Orient et l’Afrique en 2020. Bon nombre de gouvernements de la région comptent sur les revenus des hydrocarbures, et les faibles prix du pétrole contribueront à l’accroissement du déficit budgétaire et du déficit courant, aux  pressions sur le change et à la contraction de la croissance économique.

Principales leçons

  • Les effets de la COVID-19 réduisent la demande mondiale de pétrole, qui a chuté de 29 % en avril 2020, estime l’Agence internationale de l’énergie.
  • Le marché mondial du pétrole fait face aux pressions de la demande et de l’approvisionnement, ce qui signifie que la volatilité du marché et les prix réduits sont susceptibles de persister tout au long de 2020.
  • Avec la chute des revenus gouvernementaux, les nations exportatrices de pétrole font face à des pressions intenses.
  • Les finances publiques seront particulièrement éprouvées, étant donné que la plupart des gouvernements ont établi leur budget de 2020 en se basant sur des prix du pétrole brut plus élevés.
  • Selon les cotes de l’évaluation du risque mondial des Services spécialisés de Marsh JLT, 96 % des risques économiques des pays du Moyen-Orient et de l’Afrique ont augmenté entre janvier et mai 2020.
  • Certains des changements de cote les plus importants ont touché les économies dépendantes du pétrole, comme le Congo, l’Arabie saoudite, le Nigeria et l’Irak, reflétant les conditions difficiles que ces marchés doivent affronter. L’OPEP compte 12 membres au Moyen-Orient et en Afrique. Parmi eux, 8 font partie des 25 pays du Moyen-Orient et de l’Afrique qui ont subi le plus grand changement de cote.
  • L’affaiblissement des paramètres macroéconomiques fondamentaux favorise également la croissance des risques liés au crédit souverain. En effet, les agences de notation ont abaissé la cote d’un certain nombre de nations dans la région, ce qui reflétait dans certains cas à la fois les répercussions de la COVID-19 et les bas prix du pétrole.